Une belle entrecôte ou un tournedos juste saisi méritent la meilleure cuisson. Pour l’obtenir, mieux vaut choisir la bonne matière grasse. Cependant, entre l’huile de tournesol, l’huile de colza, l’huile d’olive, l’huile de canola… comment faire le bon choix ? Du point de fumée au parfum, découvrez quelles sont les quatre meilleures huiles pour faire cuire de la viande.

Les huiles végétales, au goût neutre

L’huile de pépins de raisin, d’arachide, de maïs, de tournesol et de carthame non pressées à froid ont un goût relativement neutre, ce qui est intéressant pour mettre en valeur toute la saveur d’une belle pièce de viande.

De plus, ces huiles ont un point de fumée (la température à partir de laquelle elles deviennent toxiques) assez haut, ce qui les rend idéales pour une cuisson à la poêle. Elles contiennent néanmoins une large proportion d’oméga-6 qui les rend moins intéressantes du point de vue nutritionnel.

L’huile d’olive, aux atouts nutritionnels

Incontournable du régime méditerranéen plébiscité par les nutritionnistes, l’huile d’olive bio vierge est également utile pour la cuisson des viandes. Elle donnera un petit parfum de soleil à vos préparations. Sa haute teneur en acides gras mono-insaturés (oméga-9) en fait un véritable allié nutritionnel.

Vous pouvez également utiliser sa version extra-vierge pour assaisonner une viande déjà cuite ou bien crue comme un carpaccio ou un tartare, tout comme l’huile de noix. Cependant, pas question de faire cuire cette huile, car son point de fumée est trop bas.

L’huile de canola, ou huile de colza

Grâce à son goût neutre, cette huile issue de la fleur de colza est tout indiquée pour la cuisson des viandes. Son point de fumée est suffisamment élevé, et elle constitue une source d’oméga-3 et d’oméga-6 qui sont des acides gras très bons pour la santé.

Pauvre en matière grasse par rapport aux autres huiles, celle de canola ne contient en plus aucun cholestérol. Vous pouvez donc l’utiliser pour cuire votre steak et pour faire sauter les légumes qui l’accompagnent.

Le gras de canard

Il s’agit non pas d’une huile à proprement parler, mais d’une matière grasse de plus en plus prisée par les amateurs de viandes.

Contrairement au beurre et à la margarine, le gras de canard résiste bien à la cuisson, il ne noircit pas, mais il donne un goût caractéristique aux préparations. De plus, il contient moins d’acides gras saturés que ces deux équivalents. Il se rapproche même de la composition de l’huile d’olive, ce qui en fait un véritable allié santé. Seule ombre au tableau : son prix, qui reste élevé.